Alors sur l'air du "Beau Roman" de Fugain :
"Yuki s'en allait Fai-reuh le tour du monde
Je rentrais des puces de Puget-Ville.... Puget-Ville !"
Mais oui, ça s'est passé comme ça, et d'avoir chacun un drapeau à sa bicyclette, et un sourire bien-veuillant, que veux-tu, on s'est arrêté en se croisant.
Assajavi en langue nostre, marchavo pas; en franchimand, pas maï. En inglès... Osco, vaï ben, si coumprenen ! C'est donc en anglais qu'il me raconta son voyage depuis 6 mois et jusqu'à 2020 tout autour du monde, uniquement à vélo, depuis Yokohama. Il y avait du soleil sur la route, je l'invitai tout de même à faire une petite halte à la maison, à l'atelier.
Bien m'en prit, vent d'est et pluie se levèrent, Yuki est resté deux jours et deux nuits pour se requinquer : tambouille maison, vin de noix, rouge de La Crau, feu de bois (il en est tombé amoureux ) et gros sommeils réparateurs; en effet il dort souvent en camping, mais la veille de notre rencontre il n'en avait pas trouvé et n'avait pas dormi.
Je n'ai pu m'empêcher de contrôler l'état de sa machine; heureusement : la roue avant aux roulements désserrés et secs dansait la zoubida. Un quart d'heure à l'atelier et ça va mieux ;)
Tu es donc susceptible de croiser ce vélo à mes armoiries partout dans le monde.
Prochaines destinations : Marseille, Barcelone, l'Afrique !
Tu vois on vient de plus en plus loin faire soigner son vélo ici. Et pas en avion !
Bonne route Yuki, à si révèire é longomaï
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